Chaque année, depuis 2017, a lieu le Championnat de France de Sushi. En tant que partenaire, nous suivons toujours son déroulement avec une grande attention ! À l’approche de l’édition 2025, nous revenons sur l’expérience de Tino Singharaj, sacré champion de France de sushi en 2024. Découvrez, dans cet entretien, les secrets de sa préparation aux épreuves, et comment les produits Gilac l’ont accompagné dans son parcours !
Pourriez-vous vous présenter ?
J’ai commencé à faire des sushis au début des années 2000. Je viens d'Aix-en-Provence. Je suis français d’origine laotienne. J’ai 42 ans et j’ai été étudiant à la faculté de lettres à Aix-en-Provence. J'ai débuté avec un emploi étudiant dans la préparation de sushis. Ma mère avait appris à faire des makis avec une amie japonaise, et elle en préparait à la maison de temps en temps. C'est ainsi que ma passion est née. Par la suite, j’ai travaillé dans plusieurs établissements : un restaurant de sushis à Aix-en-Provence, puis à Monaco, à Val-d'Isère, à Sète et même au Japon.
Le Championnat de France de Sushi est organisé chaque année par Sushi Robots. Les talents culinaires sont révélés dans cette compétition à travers 4 épreuves :
1. l’épreuve préparatoire de découpe de poisson,
2. l’épreuve de sashimis,
3. l’épreuve Edomae (création de sushis selon la technique ancestrale d’Edo),
4. l’épreuve créative.
Racontez-nous votre expérience en tant que participant au Championnat de France de sushi !
C’est un objectif que je me suis fixé. Je trouvais que c’était palpitant, ce genre de challenge ! J’avais envie de me surpasser, et d’explorer d'autres aspects du métier de chef sushi pour sortir un peu de ma routine. J’ai fait plusieurs belles rencontres.
Comment vous êtes-vous préparé ?
La préparation en amont est la partie la plus importante : pendant plusieurs semaines, voire des mois ! J’ai commencé par réfléchir à la façon dont j'allais aborder chaque épreuve. Puis je suis passé à la préparation, l'achat de plateaux, les essais. Cela a demandé beaucoup d'heures de travail. Je m’entraînais après mon service, car pendant la journée je m'occupais de ma fille.
Avez-vous rencontré des difficultés particulières pendant la compétition ?
Oui, le chronomètre est assez difficile à tenir ! Nous essayons de faire de notre mieux, mais c'est un facteur vraiment compliqué à maîtriser. Il faut être bien organisé et gérer son stress.
Connaissiez-vous Gilac avant votre participation au concours ?
Oui, cela fait des années que je travaille avec Gilac. J’utilise les bacs de stockage pour le poisson. Nous nous procurons ces bacs chez Métro, et ce depuis plusieurs années. Ils sont disponibles dans une variété de tailles, ce qui nous permet de choisir ceux qui conviennent le mieux à nos besoins.
Nous avons équipé les participants et participantes au Championnat. Avez-vous remarqué le matériel Gilac lors de vos épreuves ? Vous a-t-il semblé adapté ?
Oui, les bacs étaient adaptés et intéressants pour stocker de petites quantités d'aliments lors des épreuves ! Les bacs plats rouges étaient parfaits pour les filets de poisson. Si je peux donner un axe d'amélioration pour l'année prochaine, ce serait de mettre en place un double bac, ou de trouver un système pour qu'il y ait une sorte de glacière permettant de maintenir le poisson au froid. Les épreuves durent 50 minutes !
Parlez-nous du restaurant La Senne dans lequel vous travaillez.
C'est un restaurant spécialisé dans le poisson, situé à Sète. Les propriétaires sont des pêcheurs de thon rouge, de la famille Avallone. Je travaille en été à Sète et en hiver à l'hôtel La Mourra à Val-d'Isère avec le Chef Germain Arnaboldi, avec qui je collabore depuis 7 ans. Nous nous efforçons d'améliorer la qualité chaque année.
J'ai oublié de vous dire que j'ai également travaillé en Corse ! D'abord en Corse, puis à Sète. Ma spécialité est le sushi traditionnel japonais avec des poissons locaux. C'est pourquoi je m'efforce de trouver le meilleur poisson possible dans les fonds rocheux et sablonneux de la Méditerranée. Ma démarche, en tant que chef, est de revenir au traditionnel en utilisant une multitude de poissons appréciés.
Quels sont vos projets ?
Je vais poursuivre ma pratique du sushi et chercher de nouvelles voies pour m'améliorer !
L’aventure est donc loin d’être terminée pour Tino Singharaj ! Celle de nos bacs non plus, puisque nous sommes de nouveau partenaire de la prochaine édition du Championnat de France de Sushi qui aura lieu le 2 avril 2025 à Paris (porte de Versailles).
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