11 juillet 2024

Rencontre avec le refuge GroinGroin

Situé entre Le Mans et Laval, le refuge GroinGroin prend soin d’une centaine d’animaux dits de ferme, sur 12 hectares. Et pour stocker la nourriture des pensionnaires, ce sont les bacs Gilac que l’association utilise ! Nous avons rencontré l’équipe pour en savoir plus. C’est Lucie Nayak, chargée de développement et de sensibilisation, qui a répondu à nos questions. Découvrez avec nous ce lieu de vie unique en son genre !

rencontre avec le refuge groingroin

Le refuge GroinGroin : un espace d’accueil pour les animaux dits de ferme

Pouvez-vous nous présenter le refuge ?

Le refuge GroinGroin a été fondé en 2005 par Caroline Dubois, passionnée de cochons, et Servane Auchet, vétérinaire. Il accueille une centaine d'animaux dits de fermes, dont la moitié sont des cochons (d'où le nom du refuge). Il y a aussi des vaches, des chevaux, des ânes, des poneys, des chèvres, des moutons, des poules, et un dindon.


Ces animaux sont tous des rescapés d’élevages et d’abattoirs. Ils arrivent au refuge :

• soit après une saisie ordonnée par les autorités pour des faits de maltraitance,

• soit parce qu’ils erraient sur la voie publique après s'être échappés d'un élevage ou d'un véhicule de transport vers l'abattoir,

• soit parce qu’ils ont fait l'objet d'un abandon volontaire.


Il arrive parfois que des personnes travaillant dans un élevage s’attachent à un animal et nous le confient pour lui éviter l’abattoir. On a par exemple Heston le cochon qui est connu pour avoir rendu vegan son éleveur. C’est la star du refuge ! Mais ça n'arrive pas tous les jours.

Quelles sont les actions principales du refuge ?

Pour s'occuper de tout ce petit monde, on est une équipe de 8 personnes salariées : des soigneurs et soigneuses animalières, et des personnes pour la coordination, l'administration et la sensibilisation. Les bénévoles nous aident aussi beaucoup. On s’occupe, d’une part, de tout ce qui est accueil et sauvetage. D’autre part, on sensibilise le public au respect de ces animaux.

Au refuge, on reconnaît les animaux de ferme comme des individus. Via différentes actions de sensibilisation, nous proposons au public de découvrir les relations qu'on peut avoir avec eux - souvent très proches de celles qu'on peut avoir avec les chiens et les chats. Nous organisons des visites au refuge, et des visites virtuelles pour les écoles.

Pourquoi le nom GroinGroin ?

Au départ, le refuge avait été créé pour accueillir des petits cochons nains. Ce sont des animaux de compagnie. Mais dans 75% des cas, les gens qui les achètent finissent par les abandonner. Souvent, ils ne mesurent pas que l’animal peut atteindre 80 kilos à l'âge adulte, qu’il a besoin d'espace, et qu’il doit vivre avec au moins un autre cochon…

Un amour de cochon

Avez-vous un chouchou parmi les animaux que vous accueillez ?

Il y avait une truie que j'aimais beaucoup : Charlotte. Mais elle est décédée jeune. Actuellement, je ne sais pas si j'ai un chouchou. Certains animaux me touchent particulièrement. Heston, dont je vous parlais, est un cochon extrêmement attachant ! Il a une tête pas possible, il est très drôle. Et il est d'une grande douceur et d'une grande gentillesse. C’est un papi cochon maintenant, il a plus de 10 ans !

Heston est donc le plus vieux ?

Oui, c’est le plus vieux des cochons ! Il a 11 ans. C’est aussi dû à sa race : c’est un Middle White et non un Large White (plus répandue dans les élevages). Son exploitation d’origine travaillait en biologique, donc avec des races d'animaux un peu plus résistantes.

L’histoire de Marguerite est aussi assez chouette. C'est une petite vache qui est née dans un élevage laitier et qui s'est cassée une patte quand elle était toute petite. Elle allait être envoyée à l'abattoir. Mais une voisine de la ferme l'a recueillie, l'a soignée et s'en est occupée pendant une dizaine d'années. Elle la promenait même dans le village ! Maintenant elle vit au refuge et elle est très, très câline !

Avez-vous une anecdote amusante à nous raconter ?

Je peux vous raconter la fois où je suis tombée dans le bain de boue pendant une visite guidée… Il y avait peut-être 60 personnes qui écoutaient. Ça a fait beaucoup rire !

En été, on remplit des bains de boue pour les cochons. C’est ce qui leur vaut la réputation d'être sales. Pourtant la boue, si on réfléchit, ce n’est jamais que de la terre et de l'eau. C'est sale si on en met sur sa housse de couette ! Et c'est très important pour eux parce que ça leur permet de se rafraîchir, de protéger leur peau du soleil et de se déparasiter.

Comment envisagez-vous l'avenir pour le refuge ?

Nous espérons qu'il va perdurer ! Les principales sources de financement du refuge, ce sont les parrainages et les marrainages des animaux par des particuliers. Certaines entreprises nous soutiennent également, dans le cadre d'une démarche RSE ou du mécénat d'entreprise. Les dons sont libres. Ils peuvent être mensuels ou ponctuels, et sont défiscalisables.

Par ailleurs, nous avons acquis la possibilité d'utiliser 5 hectares de terres supplémentaires. Nous sommes en train de réunir les financements pour pouvoir les aménager et, à terme, accueillir davantage d’animaux. Nous souhaitons également développer nos actions de sensibilisation en créant un parcours de visite libre.

Du matériel Gilac pour conserver la nourriture des animaux !

bac stockage aliments pour animaux

Comment avez-vous connu Gilac ?

La cofondatrice du refuge recherchait des bacs d'une certaine dimension pour être rangés sous un plan de travail en inox, dans une salle qu'on appelle la graineterie. C’est à la fois l’infirmerie et l’endroit où l’on prépare les repas pour les animaux. Il nous fallait des contenants pour ranger les graines, les aliments en granulés pour les poules, les moutons et les chèvres, et l’aliment végétal que l’on donne aux cochons. En recherchant sur Internet, elle a découvert l'existence des bacs Gilac !

Nos produits répondent-ils à vos besoins ?

On apprécie leur praticité, leur caractère fonctionnel, et la couleur verte est assez sympa. Ceux que nous avons sont les bacs blancs un peu inclinés avec un couvercle vert clair.

Un mot pour décrire Gilac ?

Pratique ! Les bacs Gilac sont fonctionnels. Je pense que c’est ce qui se prête le mieux à l’utilisation qu’on en fait.

Depuis sa création en 2005, le refuge a sauvé et placé plus de 2 000 animaux ! Les initiatives en faveur de la protection de l'environnement vous inspirent ? Découvrez notre entretien avec Enzo Mariotti-Renaix de l’entreprise Feedback, qui aide à la transformation des déchets en énergie renouvelable !

📍 Refuge GroinGroin

Site web : https://groingroin.org/

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