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812 000… C’est le nombre de tonnes d’emballages à usage unique de produits alimentaires dans le secteur de la restauration en France en 2018* ! Face à ce constat, la consigne revient petit à petit sur le devant de la scène. Elle est courante en Allemagne, et elle est encouragée par la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (loi “AGEC”). Ce procédé vous intéresse, mais vous hésitez encore ? Vous aimeriez avoir une vision globale sur les avantages et les inconvénients de ce système ? Vous cherchez des solutions concrètes pour intégrer le réemploi à votre activité sans surcoût ? Alors ce guide est fait pour vous !
* Source : Rapport de l’ADEME, “État des lieux des emballages liés à la restauration”, 2022, p. 50. 2018 a été choisie comme année de référence pour cette étude, car les chiffres de 2020-2021 ne sont pas représentatifs en raison de l’épidémie de COVID.
La consigne : qu'est-ce que c'est ?
L'afflux des emballages à usage unique
Et aujourd'hui : une réhabilitation de la consigne ?
Pourquoi consigner ses emballages ?
1. Réduire le coût d'approvisionnement en emballages
2. Réduire l'impact environnemental des emballages à usage unique
3. Anticiper l'évolution législative
4. Valoriser l'image de votre enseigne
Comment mettre en place un système de consigne ?
Logistique : intégrer la consigne dans son organisation quotidienne
Il s’agit d’un emballage que le consommateur ou la consommatrice paie au moment de régler son achat (une bouteille ou une boîte par exemple). Cette somme d’argent versée, appelée consigne, lui sera rendue au retour du contenant. Lorsqu’ils sont collectés, les conditionnements sont soit réutilisés, soit recyclés.
Si elle fait parler d’elle ces dernières années, la consigne est loin d’être une nouveauté. Elle naît entre 1880 et 1930 avec l’industrialisation des boissons (lait, bière, eau minérale, vin et boissons rafraîchissantes). À l’époque, les liquides étaient conditionnés dans des bouteilles en verre lourdes et chères, l’industrie du verre n’étant pas encore automatisée. La réutilisation des emballages était donc nécessaire pour limiter les coûts. La Première Guerre mondiale a renforcé ce système, les bouteilles étant devenues encore plus difficiles d’accès.
Pourtant, il faut attendre les années 30 pour que la consigne se généralise. Jusque-là, la récupération des contenants se faisait de manière informelle. Mais le 13 janvier 1938 est promulguée une loi imposant la consignation pour les boissons. Ce texte a été adopté dans un contexte de crise économique. Les ressources étaient limitées, et le retour des emballages, lorsqu’ils n’étaient pas consignés, ne se faisait pas toujours correctement. Cela avait pour conséquence d’augmenter les frais généraux des distributeurs de boissons. Cette loi a donc participé à diffuser massivement la consigne en France ; une tendance qui touche plusieurs pays d’Europe au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
La consignation recule à partir des années 50, alors que progressent les emballages à usage unique. Conçus d’abord en PVC, puis en PET (Polyéthylène téréphtalate), les nouveaux conditionnements plastiques sont diffusés massivement entre 1960 et 1980. La consigne résiste dans certains pays européens : en Allemagne par exemple. En France, elle est complètement remplacée par les conditionnements jetables.
Néanmoins, dans les années 70, la question de la gestion des déchets commence à être prise au sérieux. Mais les politiques publiques favorisent alors davantage le recyclage qu’un retour à la consigne. Pourtant, cette solution n’est pas toujours la plus optimale. Selon le type de matériau, le retraitement peut en effet être énergivore et entraîner des pertes de matière.
Aujourd’hui, le système de la consigne se présente comme une solution intéressante pour réduire les déchets et les émissions de gaz à effet de serre. Des expérimentations sont mises en œuvre dans le secteur des boissons, mais pas seulement ! Le développement de la vente à emporter oblige également à repenser le conditionnement pour limiter le gaspillage.
En Alsace par exemple, une enquête a été menée en 2009 sur la consignation de bouteilles de bière standardisées. Elle présente une comparaison avec le cycle d’une bouteille en verre recyclé, d’après plusieurs indicateurs (dont la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre). Elle révèle que l’impact environnemental est bien moindre pour la bouteille consignée !
Sources : Bilan environnemental de la bouteille en verre consigné « 75 cl Alsace » par comparaison avec une bouteille en verre à usage unique, étude réalisée pour le compte de Brasserie Météor par Deroche Consultants, avril 2009.
Les emballages réutilisables permettent de réduire vos frais sur le long terme. Vous n’aurez pas besoin de renouveler vos stocks aussi souvent que pour des conditionnements jetables. Votre contenant n’est jamais perdu :
• soit il vous est rapporté pour récupérer la consigne,
• soit il est conservé, auquel cas vous gardez la consigne qui se transforme en prix d’achat.
C’est un argument non négligeable ! Avec la hausse du coût des matières premières (notamment du plastique et du carton), le prix des packaging s’est envolé. Si les emballages consignés représentent un coût plus important à l’achat, ils sont plus vite amortis.
💡 Le saviez-vous ?
Le coût d’une boîte à pizza réutilisable Gilac est environ égal à celui de 27 boîtes en carton à usage unique. Or, en moyenne, nos produits accompagnent notre clientèle professionnelle pendant une dizaine d’années. Votre boîte réutilisable vous servira donc bien plus que 27 fois ! Le calcul est vite fait non ? Et avec la consigne, vous remboursez, voire rentabilisez votre achat.
Qu’ils soient en verre, en plastique ou en carton, la fabrication d’emballages est coûteuse pour l’environnement. Elle implique la consommation d’énergie et de ressources naturelles telles que l’eau et les arbres, ainsi que l’émission de gaz à effet de serre (de la conception aux différents transports nécessaires avant d’atteindre le point de vente).
Par ailleurs, la consignation permet de réduire la quantité de déchets en verre, en plastique et en carton qui se recyclent mal, ou dont le retraitement est coûteux en matière d’énergie. Saviez-vous, par exemple, qu’une boîte à pizza en carton n’est pas toujours recyclable ? Lorsque le gras et l’humidité imprègnent les fibres de cellulose du carton, l’opération devient impossible*. Pour contourner cette difficulté, certains conditionnements ont intégré un film plastique pour garantir la tenue du carton. Cela revient à doubler les ressources nécessaires pour la fabrication, alors que leur durée moyenne de vie n’est que d’une dizaine de minutes !
* Source : Paprec (entreprise leader en France du recyclage), “Tout savoir sur le recyclage du papier et du carton”, consulté le 24 avril 2024
Pour une solution 100% écoresponsable, vous pouvez opter pour des contenants réutilisables eux-mêmes conçus dans un matériau recyclé… comme la boîte à pizza éco-durable Gilac par exemple !
La loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (loi “AGEC”) prévoit la fin de la mise sur le marché des emballages en plastique à usage unique d’ici 2040. Elle encourage la vente en vrac : depuis 2021, il est possible d'apporter ses propres contenants dans les commerces. C’est également un objectif porté par la loi “Climat et Résilience” du 22 août 2021. Les secteurs de la restauration et du commerce alimentaire ont donc tout intérêt à réfléchir à la consignation pour ne pas être pris de court dans les prochaines années ! Et c’est dans ce cadre que l’entreprise Gilac a fait le choix, en 2024, de rejoindre le Réseau Vrac & Réemploi.
👉 Les chiffres clés des lois “AGEC” et “Climat et Résilience” :
• réduction de 20% les emballages plastiques à usage unique d’ici 2025, dont la moitié via le réemploi
• objectif de 10% des emballages réemployés d’ici 2027.
• objectif de 20% de vrac dans les grandes et moyennes surfaces (de plus de 400 m² de vente) d'ici 2030.
Sources : Ministère de la transition écologique & Vie Publique
L’écologie est une préoccupation citoyenne de plus en plus partagée. Adopter le système de la consigne permet d’affirmer l’engagement de votre restaurant ou de votre commerce envers la réduction des déchets. C’est une décision qui renforcera votre image de marque, tout en attirant une clientèle soucieuse des problématiques environnementales.
💡 Le saviez-vous ?
En 2023, 9 Français sur 10 se déclarent favorables à la réintroduction de la consigne en France (92%), dont plus de la moitié très favorables (57%).
65% des consommateurs et consommatrices estiment qu'une alimentation saine et durable coûte plus cher. 43% d'entre eux accepteraient de payer plus pour des plats à emporter dans des restaurants dont les pratiques en matière de durabilité sont visibles.
Sources : Snacking, “Les restaurants manquent de transparence sur leurs engagements RSE en livraison et VAE”, 24 avril 2022
Les clients et clientes qui auront adopté vos contenants consignés auront davantage tendance à revenir chez vous. En général, lorsqu’une consigne est rapportée, la personne repart avec une nouvelle commande.
Vous craignez que la consigne décourage les personnes qui ne viennent qu’occasionnellement dans votre établissement ? Rien ne vous empêche d’utiliser ce système en complément de vos contenants jetables habituels. Ainsi vous laisserez la possibilité à votre clientèle de choisir ce qui lui convient le mieux !
La personnalisation de vos boîtes d'emballage réutilisables est aussi une manière de communiquer. En indiquant votre logo et votre slogan, vous diffusez votre identité de marque auprès des consommateurs et consommatrices. Lorsque le contenant n’est pas ramené, il devient ainsi un support de publicité durable dans le temps.
La consigne nécessite de repenser l’organisation de son établissement. Il faut intégrer dans sa logistique les opérations de récupération, de nettoyage et de stockage des emballages.
Vous pouvez récupérer vous-même vos contenants réutilisables à vos heures d’ouverture. Il est également possible de mettre à la disposition de votre clientèle des collecteurs spécialement prévus à cet effet. Les contenants sont alors équipés d’un QR code ou d’un code-barre pour être directement authentifiés par la machine. De nombreuses entreprises proposent aujourd’hui des solutions de ce type.
Les emballages alimentaires récupérés doivent être évidemment nettoyés avec le plus grand soin avant de retourner dans le circuit. Il faut donc veiller à choisir des contenants facilement lavables et qui passent en machine.
Une fois vos emballages récupérés et nettoyés, vous devez prévoir un espace de stockage. Les contenants réutilisables n’occupent pas nécessairement beaucoup plus de place que des conditionnements jetables. Il faut simplement faire attention à ce qu’ils soient emboîtables pour optimiser l’espace de rangement.
💡 Le saviez-vous ?
Les deux faces de la boîte à pizza réutilisable Gilac sont identiques pour pouvoir être stockées emboîtées. Rangées de cette manière, les 10 boîtes recyclables n’occupent que 24 cm de hauteur. C’est moins bien moins que 10 boîtes en carton lorsqu’elles sont montées (40 cm en moyenne) !
Si tous ces aspects logistiques vous paraissent insurmontables, sachez qu’il est possible de tout déléguer à un prestataire. C’est ce que propose notamment l’entreprise NoWW pour faciliter la consigne en aidant les acteurs et actrices de la restauration et de la distribution alimentaire.
NoWW loue et récupère les emballages à l’aide d’un meuble à consigne intelligent. Elle s’occupe ensuite de les laver dans des plonges professionnelles, et de les remettre en circuit. Et pour couronner le tout, NoWW s’engage pour le “Made in France”. Ce sont les boîtes hermétiques Gilac, fabriquées dans l’Ain, que l’entreprise met à la disposition de sa clientèle !
En comptabilité, la consigne est considérée comme une dette auprès du consommateur ou de la consommatrice. Le montant doit lui être rendu au retour de l’emballage. Il est donc, en principe, facturé hors taxe.
Si la personne conserve l’emballage, le montant de la consigne se transforme en prix de vente. Vous êtes alors redevables de la TVA. C’est pourquoi il est possible d’intégrer la TVA dès le départ, dans le prix de la consigne. Cela permet d’éviter tout désagrément pour les emballages qui ne vous sont pas rendus.
Il y a deux solutions lorsqu’un emballage consigné est rapporté :
• soit vous remboursez le montant versé initialement par la personne,
• soit vous rendez le montant de la consigne sous la forme d’un avoir.
Enfin, vous pouvez choisir de fixer le prix de la consigne un peu moins élevé que le prix d’achat pour qu’il ne rebute pas votre clientèle. Le coût à supporter pour un emballage non rendu reste limité. Il est en outre très vite absorbé par les économies faites par rapport aux frais liés aux emballages jetables !
🖩 Pour exemple :
imaginons une pizzeria qui fixe le montant de la consigne à 5€, sachant que la boîte à pizza réutilisable lui a initialement coûté 6,99 € l’unité. Elle fait 100 couverts par soir. 80 sont des ventes à emporter, dont 20 avec un emballage consigné. Admettons que 5 personnes ne le ramènent pas. La perte totale pour une soirée ne s’élève qu’à 10 €. Un montant qui aurait de toute façon été dépensé avec des emballages jetables !
N’oubliez pas que vos contenants sont aussi des objets marketing ! Une fois personnalisés à l’effigie de votre marque, ils diffuseront votre message directement chez vos clients et clientes. Finalement, ces 10 € peuvent être considérés comme un investissement dans votre stratégie de communication !
Le système de la consigne implique de repenser une partie de votre organisation. Néanmoins, le temps passé à modifier votre logistique n’est pas perdu ! Il est compensé par les bénéfices du réemploi, tant sur le plan économique, qu’écologique ou encore juridique. Et pour anticiper la fin de vie de vos contenants, découvrez comment les recycler ! Vous avez dorénavant toutes les clés en main. Relèverez-vous le défi du réemploi ?
Sources :
- MARTY Nicolas, “Les entreprises de boissons et la consignation dans l’histoire : une comparaison européenne”, Entreprises et histoire, 2023/1 (n° 110), p. 69-86.
- Rapport de l’ADEME, “État des lieux des emballages liés à la restauration”, 2022
- Ministère de la transition écologique, “La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire”, 17 avril 2024
- Vie publique, “Loi du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets”, 24 août 2021
- Enquête Ipsos, “Les Français et la consigne des emballages de boissons”, 16 mai 2023
- Paprec (entreprise leader en France du recyclage), “Tout savoir sur le recyclage du papier et du carton”, consulté le 24 avril 2024
- Snacking, “Les restaurants manquent de transparence sur leurs engagements RSE en livraison et VAE”, 24 avril 2022
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